RAKUGO : un moment exceptionnel à La Rochelle !
…une histoire drôle, juste pour rire,
parce que l’histoire est bonne, parce que le conteur est bon, parce que rire, c’est bon !
Rire tout simplement.
Cie Balabolka
Le rakugo vous emporte dans son univers drôle et insolite jusqu’à la chute de l’histoire, souvent en forme de calembour…
Le rakugo, l’art traditionnel japonais du conte humoristique, est une forme de divertissement populaire : c’est le plus accessible des arts classiques japonais.
Installé sur la scène, toujours habillé d’un kimono, le rakugoka est un imitateur, mime et conteur hors pair. Il n’y a aucun décor, pas de musique. Sans quitter la traditionnelle position
à genoux, le rakugoka interprète une saynette humoristique.
À l’aide de ses deux accessoires, l’éventail et la serviette en tissu, il est capable de donner vie à toutes sortes de personnages :
un samouraï, un riche marchand, une geisha, l’idiot du quartier…
Destiné à un large public, le RAKUGO est le plus accessible des arts classiques japonais.
Il existe aujourd’hui au Japon des théâtres traditionnels, «Yosé », qui proposent des spectacles de Rakugo presque tous les jours. Plusieurs Yosé célèbres à Tokyo ou Osaka retransmettent les spectacles à la radio ou la télévision…
La compagnie Balabolka
Sandrine Garbuglia et Stéphane Ferrandez ont fondé la Compagnie Balabolka en 2006.
Lauréats 2009 de la Villa Kujoyama à Kyoto, ils sont les uniques représentants du Rakugo en Franc
Stéphane Ferrandez est ethnologue, conteur et performer de Rakugo. Lauréat 2009 de la Villa Kujoyama, il est le premier français formé par les maîtres japonais de la parole à leur art.
Stéphane Ferrandez parcourt le monde depuis 20 ans, laissant sur son passage les contes et les
rythmes des instruments des cinq continents.
Manga
Claude Leblanc
Ancien rédacteur en chef de Courrier international et de Jeune Afrique, Claude Leblanc a vécu plusieurs années au Japon.
Il a fondé, en juin 2010, le mensuel gratuit « Zoom Japon » diffusé à 70 000 exemplaires ; il est l’auteur d’ouvrages sur le Japon.
Passionné de cinéma, et spécialiste de cinéma japonais, il a assuré la programmation artistique du Festival du Cinéma Japonais au Carré Amelot de La Rochelle durant quelques éditions.
Le mensuel Garo, foyer de l’avant-garde japonaise, a joué un rôle révolutionnaire dans l’histoire du manga d’auteur au Japon. Cette exposition met en valeur le contenu de ce magazine et le replace dans son contexte historique.
Résolument underground, Garo est remarqué pour son audace
graphique et son contenu (politique ou recherches existentielles).
Les histoires publiées dans ce mensuel tokyoïte ont fait entrer la bande dessinée nippone dans l’âge adulte et révélé au public nombre d’auteurs majeurs.
Garo fut publié au Japon de 1964 à 2002, avec une diffusion à 80 000 exemplaires pendant ses 10 premières années.
Sa création se situe au moment des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964, marqueur principal de la phase de croissance économique rapide et incroyable, qui va hisser le pays au 3ème rang mondial.
Nagai Katsuichi, auteur issu du milieu de l’akahon (livrets illustrés de quelques pages), rencontre Shirato Sanpei, auteur de mangas pour la jeunesse.
Ils décident de créer Garo pour publier Kamui-den, nouvelle saga créée par Shirato. Le passionné Nagai souhaite également éditer d’autres oeuvres d’une grande qualité, de scénario et d’un graphisme innovant.
Le public de Garo s’avérera plus âgé que prévu : étudiants, jeunes adultes en quête de changement de l’ordre établi, vont trouver dans le magazine des auteurs bien décidés à bousculer les codes en vigueur dans le manga…
Origami et contes
L e mot origami vient du verbe japonais, oru (plier)
et du nom kami (papier), cette technique date probablement de l’ère Edo (1603─1867).
L’origami permet, par de simples pliages, de réaliser des objets, des fleurs ou des animaux.
Cette animation se déroule en deux temps.
D’abord, un atelier d’origami durant lequel les participants créent les personnages et les éléments de décor qui vont être mis en œuvre pour illustrer les contes présentés ensuite…
Puis, représentation des contes choisis selon les tranches d’âges des participants.
Ce seront soit des contes japonais traditionnels, soit des contes imaginés par les participants, et proposés par thème en style Kamishibai (des collages d’origami sur de grandes feuilles) ou en marionnettes.
JUNKO MURAKAMI (comédienne, clown, musicienne) arrive à Paris en 1995 et entre au Cours Florent avant de se tourner vers le théâtre corporel à l’école Jacques Lecoq. Elle écrit et joue son propre spectacle
Princesse Monokini est née au Japon à la manière d’un one- woman-show, incorporant ses spécialités : le jeu clownesque, la gestuelle, la musique et l’origami ! Plusieurs de ses spectacles ont été présentés au Festival d’Avignon, au Festival mondial de la marionnette de Charleville- Mézières, à MIMESIS Festival des Arts du Mime et du Geste…
Exposition
Cette exposition est une sélection puisée dans l’immense collection réunie par Tomuya Endo.
L’ensemble présenté réunit affiches de films japonais célèbres en France, et affiches de films français célèbres au Japon.
Auteur spécialiste du cinéma japonais, Tomuya Endo a publié au Japon l’ouvrage « Cinéma France-Japon, toute une
histoire » (Éditions Matsumoto Kobo, Tokyo, 2017).
Musicien et chanteur, il s’emploie à faire connaître les chansons « kayo » en France et la variété française au Japon (concert à L’Olympia En 2007).
Son album où il revisite les thèmes principaux des grands classiques japonais a été enregistré à Paris et est sorti en 2017, illustrant sa passion pour les bandes originales.
Il a co-signé en France, avec Pascal-Alex Vincent,
« L’Âge d’or du cinéma japonais – volume 2 » (éditions Carlotta Films, 2018). Il vient de publier au Japon une biographie de l’actrice Yoko Tani.
Remerciements à M. Tomuya Endo, pour ce prêt gracieux.
IKEBANA
L’ikebana, «la voie des fleurs» ou «l’art de faire vivre les fleurs», est un art traditionnel japonais fondé sur la composition florale.
L’ikebana est devenu une pratique artistique codifiée au XVIème siècle, avec ses spécialistes et ses écoles.
Pour cet atelier d’initiation à la composition d’ikebana, les fournitures sont mises à disposition des participants.
Anne-Marie MORIN est Maître Ikebana de l’Ecole OHARA du Japon. Présidente du Chapitre La Rochelle de l’Ecole OHARA, elle est également présidente honoraire
de l’Association européenne des professeurs d’Ikebana de l’Ecole OHARA.
Atelier Manga
Le mot japonais «manga» souvent traduit littéralement
par «image dérisoire» ou « dessin non abouti», est composé de «ga» qui désigne la représentation graphique,
et «man» , «involontaire», «divertissant», «sans but» mais aussi
«exagérer», «déborder».
Cet atelier permettra de découvrir et de pratiquer le dessin de style manga .